Retour aux sources avec un nouveau feel-good.
Certaines personnes n’aiment pas définir leurs romans à-travers ces mots. « Feel-good ». Se sentir bien. Et pourtant, pour moi, ces mots sont lumineux.
Bien sûr, chaque roman est plus que ça. La légèreté n’empêche pas les sujets douloureux, la douceur n’empêche pas les situations pesantes. Mais qu’est-ce qui reste à la fin de la lecture ? Si c’est un peu de lumière, une sorte de paix, une graine qui n’attend que de fleurir, ou même juste un sentiment de bien-être, alors ça me va.
Qualifions mes romans de feel-good. Ou de romans contemporains. Ou peu importe les mots.

L’idée à l’origine de Toutes ces premières fois
À l’approche de la quarantaine, un ami me racontait qu’il était en train de découvrir à quel point la routine l’empoisonnait. Et combien il avait envie de premières fois. Toutes sortes de premières fois.
Je me suis dit qu’il avait raison.
Quand on arrive dans le monde, tout est nouveau. Tout est une première fois. La première respiration. La première tétée. Les premiers babillements. Les premiers pas. Les premières phrases. La première fois à la mer. La première fois sur un vélo. La première fois à tenir un crayon. Le premier livre lu. Chaque premier jeu. Chaque première découverte. Chaque premier pas dans un apprentissage. Et ainsi de suite. À quel moment arrête-t-on de rechercher des premières fois ?
C’est là que mes deux héroïnes sont nées. Maeva, étudiante, qui a encore la fougue de la jeunesse pour elle, des idées et des envies plein les poches, mais qui commence à se refermer sur elle-même face à certaines réalités. Et Virginie, désabusée, qui peine à remonter après un burn-out, et pour qui chaque première fois est une victoire sur sa dépression.
Quant à moi, c’est la première fois que je pars sur un récit dont la moitié est écrite dans un journal intime 😉
Et vous, quelle a été votre dernière « première fois »?

