Voilà avec un roman qui reprend à la fois le style feel good des déboussolés anonymes, et en même temps les problématiques, relations et conséquences des actes des ados.
Cette fois, comme une évidence, je me lance dans un récit à double voix (première nouveauté pour moi), qui alterne entre Tacha (mon héroïne adulte), et Sasha (mon héros ado). Il y a donc une voix masculine et une voix féminine, mais également une voix du passé (il y a 18 ans) et une voix du présent (deuxième challenge).
Les deux s’enchâssent et tournent autour d’un acte jugé impardonnable.
Mais 18 ans plus tard, est-ce possible de passer outre ?
Ce texte, sous des airs de légèreté et d’humour, aborde le sujet du pardon, de la rédemption, de la deuxième chance.

L’idée à l’origine du roman Le ballon de la paix
Promenade familiale. Ma fille, 7ans, fait du vélo sur un chemin au milieu des champs.
Elle s’arrête et ramasse quelque chose au sol.
C’est un ballon éclaté avec une carte explicative.
Une école de la région a fait un lâcher de ballons et demande à ceux qui retrouvent les petites cartes de les poster, pour voir jusqu’où les ballons ont été transportés.
La même semaine, en voiture, à la radio, j’entends parler d’une personne en Suède ou en Norvège qui a trouvé un ballon éclaté avec une carte du même genre. Cette fois, le lâcher de ballons provenait d’une école du Nord de la France.
Très rapidement, deux ados naissent dans ma tête : l’une qui fait un lâcher de ballons, pour un projet pédagogique, et l’autre qui le trouve, quelques dizaines de kilomètres plus loin.
Ils n’ont pas grand-chose en commun.
Mais ils se mettent à correspondre.
Le ballon est à la fois un point de départ, puis un trait d’union, et enfin le point final.
Et alors mes deux ados deviennent adultes.
Que reste-t-il,18 ans plus tard, des quelques échanges qu’ils ont eus ?
Et si ce ballon éclaté avait chamboulé leurs existences bien plus que ce dont ils avaient conscience ?
Mon héroïne est moitié tchadienne, moitié française. Un clin d’œil au pays où j’ai habité 6 ans étant ado. Et qui se déchire en ce moment même ;-( (je leur enverrais bien des milliers de ballons de la paix)

