Pour mon deuxième roman, démarré à peine trois semaines après avoir fini le premier jet des déboussolés anonymes, je me suis lancée, en toute innocence, dans un parcours dont je ne connaissais pas les codes.
Sans plan.
Je me suis dit : « Tu as écrit un premier roman, tu peux bien en écrire un deuxième. » Sauf que je n’ai pas vraiment réalisé dans quoi je m’embarquais.

L’idée à l’origine de Djanaé et les trois tribus
Début 2019, fyctia (plateforme de concours d’écriture) lance un nouveau concours.
Genre : imaginaire. (Je lis très peu de fantasy, fantastique, science fiction, etc, donc d’office, je me dis, ce n’est pas pour moi).
Thème : anima. (Il doit y avoir un lien particulier entre les héros et les animaux, et alors, vraiment, vraiment, vraiment, ce n’est pas pour moi.)
Et puis je me réveille un matin. Tout est clair dans ma tête.
Une planète plate. Un monde où le blanc a été éradiqué par un dragon très méchant. Et où les animaux et les plantes sont tellement exploités que la planète est quasi morte.
Et là, bien planquées dans des endroits difficiles d’accès, survivent trois petites tribus qui ont fait la promesse de prendre soin de la nature.
L’héroïne porte le prénom de ma fille, Djanaé, parce que cette histoire, elle est pour elle. Elle parle des choix que l’on fait, de courage, de ce qui est important (la taille de ses cheveux, ou la fidélité ?), et aussi d’une relation toute particulière entre une fille qui passe de l’enfance à l’âge adulte en écoutant les conseils d’une colombe.
Alors j’écris et je poste mes chapitres sur le concours fyctia.
Et voilà que mon histoire est sélectionnée par l’équipe éditoriale pour accéder à la finale.
Je n’ai pas gagné.
Mais depuis, cette histoire, je l’ai retravaillée tellement de fois que j’ai arrêté de compter. Parce qu’inventer un monde cohérent, adopter le langage adéquat, garder du rythme tout en proposant des idées originales, tout ça pour un public jeunesse et ado, et bien, ce n’est pas facile. Mais je n’ai jamais autant appris qu’en écrivant, réécrivant, et réécrivant encore ce roman. Jusqu’à en être vraiment satisfaite. Et aujourd’hui, je le suis 😀

