Quand je marche des heures durant,
Chaussures fermées, lacets serrés,
Qu’enfin je m’assieds au sommet,
Je libère mes pieds aux vents.
Quand j’atteins l’océan,
La mer, un lac ou un ruisseau
Fourmille l’envie de plonger dans l’eau
Mes orteils frétillants.
Quand la raison s’oppose aux sentiments,
Que mes doutes s’affolent,
Que la ville et la course m’isolent,
L’herbe sous ma peau est le meilleur des calmants.
Quand je me perds dans le labyrinthe du temps,
Que le poids du passé est trop lourd
Et la peur de demain un tambour,
Sentir la terre me ramène au présent.
L’appel des pieds nus est un chant discret
Celui de la liberté

Vieille amitié ne craint pas la rouille
« Je crois que c’est comme ça que la rouille s’est infiltrée. Dès mes premières larmes séchées, elle s’est déposée dans mes pensées. Et comme je n’ai laissé personne m’approcher, la rouille s’est incrustée de partout. » Il y a trois ans, Yuna a dressé une liste de...