Mon dernier projet d’écriture est un feel-good.
Il commence par : « L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme. » – Honoré de Balzac –
Il se termine par : « Tu peux m’ouvrir cent fois les bras, c’est toujours la première fois. » – Jean Ferrat.
Entre les deux, il y a plus de 65 500 mots que je n’ai emprunté à personne 😉 Et beaucoup de « premières fois » (mais chuuuut, je n’en dis pas plus).
C’est une première version, que je vais laisser reposer quelques temps avant de revenir dessus et de vous en parler plus en détails. C’est ma façon de procéder. J’ai besoin de laisser les choses décanter, de prendre du recul, avant d’entamer l’étape suivante qui sera de relire le roman dans son entièreté en vérifiant que tout est cohérent, qu’il n’y a pas de trous, qu’il ne manque pas des éléments importants aux différentes intrigues. D’ailleurs, en écrivant mes derniers chapitres, je me suis déjà rendue compte qu’il y avait des petites incohérences à corriger. Je ne l’ai pas fait. Je les ai notées sur un fichier pour y penser quand je reprendrai ma lecture, dans plusieurs semaines.
Je ne sais pas encore ce que je vais faire de ce manuscrit. C’est pourquoi je ne vous dévoile pas encore ni son titre, ni son résumé. Peut-être participera-t-il à un concours ? Je ne l’ai pas terminé dans les temps pour l’inscrire au Prix Femme Actuelle des Nouveaux Auteurs. Peut-être l’an prochain ? Peut-être un autre concours ? Ou le proposer directement à des maisons d’édition ? Je me laisse le temps de la réflexion. C’est aussi pour cela qu’une période de pause est nécessaire.
Et maintenant ? Je vais déjà savourer cette sensation d’achèvement, quand on sent qu’on a tout dit d’une histoire et qu’il faut se séparer de chaque personnage, chaque événement pour laisser la paix et le silence prendre le relais dans son esprit. Ou d’autres personnages qui se bousculent au portillon… 😛