Déjà plus de 15 jours depuis le début de mon challenger d’écriture octobre 2020. D’après l’agenda, il me reste encore deux semaines. Je serais donc à mi parcours. D’après mon avancée, j’en suis déjà au 2/3 🙂 J’entame aujourd’hui mon vingtième chapitre (sur 30).
Je crois que mon plan me permet d’être vraiment très efficace. Et pour l’instant, j’y reste très fidèle. Je crois avoir supprimé un élément d’un chapitre, et en avoir rajouté un autre à un autre endroit. C’est tout. C’est dire à quel point je l’avais plutôt bien ficelé et prédéfini. Bien sûr, certains éléments n’existaient pas encore dans ma tête, donc pas dans mon plan, mais s’articulent parfaitement autour des points importants que j’avais définis.
J’avoue que le plus dur, à ce stade du récit, c’est de rester concentrée. Passé l’enthousiasme fou du début (parce que chaque nouvelle histoire crée un feu d’artifice dans ma tête, donc me booste), je commence (déjà) à avoir des idées pour d’autres histoires. Et je me connais, je dois me faire violence pour ne pas m’éparpiller. À cela s’ajoutent la fatigue (due à de mauvaises nuits) et quelques ascenseurs émotionnels que je traverse depuis une semaine (parce que la vie) et on une tête bien remplie de tout un tas de pensées parasites qui m’empêchent d’écrire mes chapitres en étant dans la bulle de mon histoire.
Et comme je n’ai pas l’intention que l’écriture devienne corvée, je me force à faire taire tout ce qui n’est pas de mon roman actuel. Les idées pour d’autres histoires ? Je les notes en vrac pour essayer de libérer ma tête (je dis bien essayer, parce que je ne maîtrise pas quand quelque chose s’emballe dans ma tête). Mes émotions ? J’essaie de me focaliser sur les choses belles et douces que la vie me propose pour favoriser un état d’esprit apaisé. J’avoue que ce n’est pas facile avec toutes les infos qui circulent en ce moment. Le bruit alentour ? J’essaie de le mettre en arrière plan, comme un brouhaha indéfini. Pas toujours évident, certains jours sont plus compliqués que d’autres.
Malgré tout, j’avance. Et plutôt vite. Je sais que je vais réussir mon challenge. L’objectif n’est plus de terminer « Les couleurs de l’eau » avant la fin du mois, mais de le terminer en prenant un max de plaisir à l’écrire. Chaque jour. C’est un fait que lorsque je check chaque chapitre achevé, j’ai une bouffée de joie. J’en ai aussi lorsque je rédige certains passages. Mais pas tous. Or, je veux cultiver le plaisir d’écrire. Pour que cette histoire que je trouve belle dans ma tête, reste belle à écrire, pour qu’elle puisse, j’espère, être belle à lire.
Alors que durant la première semaine, à part le quotidien, il n’y avait que l’écriture qui m’obsédait, cette deuxième semaine a été entrecoupée de rencontres et de moments partagés avec d’autres. Alors que j’ai tendance à vouloir m’isoler quand j’écris, que j’ai déjà du mal à gérer tout ce que j’ai envie d’écrire et le reste de la vie réelle (ma fille, ses apprentissages, le quotidien des repas, courses et autre…), j’ai pris plaisir à faire des pauses pour être avec des gens. L’ourse en moi serait-elle en train de sortir d’hibernation ? Ou peut-être que j’ai appris, entre temps, à prendre les choses comme elles viennent et à savourer chaque opportunité. Celles d’écrire comme celles d’être avec autrui.
Voilà pour mon bilan de cette deuxième semaine. Rendez-vous dans une semaine pour le bilan suivant 🙂